Pour un contrat
Le championnat des benjamins, minimes, cadets et juniors, disputé à la Boulie fecèle, espérons-le, les quelques bons joueurs professionnels dont le golf français a besoin pour participer enfin aux tournois du grand chelem et marcher en somme avec pas mal de retard sur les traces de Jean Garaiade.
Puisque la fédération apporte une assistance technique à ces prétendants au plus haut niveau, il paraitrait équitable qu’ils n’oublient pas, devenus pros, leur devoir de représentation de leur pays.
En effet, en début de filière, pour un minime comme Frédéric Duger, par exemple, il serait possible, a reconnu, Claude-Roger Cartier, président de la fédération, de concevoir nos relations en terme de contrat. Le joueur s’engagerait à disputer vraiment sa chance en vue des « majeurs », et en revanche, nous l’aiderait en cas de nécessité, défraiement par exemple en période de qualification. »
On veut espérer que ce projet ne reste pas lettre morte : le golf ne peut être le seul sport qui ne représente pas la France au sommet de la compétition professionnelle internationale. Rester enfermé dans ses frontières n’est ni moralement et pratiquement acceptable. Le tennis a connu une période durant laquelle ses professionnels jouaient les coqs de village figuraient pas sommet : un système national a permis l’éclosion de l’équipe actuelle, finaliste puis demi-finaliste de la coupe Davis, et présente dans les phases finales des grands tournois.
J.-P.L